- Une grande découverte publiée dans la revue Nature
- Lorsque nous faisons une action nos neurones « dopaminergiques » créent une attente de récompense. (une décharge de dopamine attendue)
- Or la découverte faite en étudiant les souris de laboratoire qui sous ce point de vue sont assez semblables à l’humain : Chaque neurone a sa propre attente dopaminergique.
- Jusqu’ici nous savions qu’il y avait une attente de récompense mais nous pensions qu’elle était « binaire ». C’est-à-dire.
- si le test réussit 0 (neutre c’est ce à quoi la souris s’attendait plaisir très modéré)
- si le test « réussit mieux que prévu »+1 (plaisir intense)
- si le test ne réussit pas -1 (déception)
Or, ce que révèle cette découverte c’est que tous les neurones qui attendent la récompense n’ont pas le même poids.
- Dans l’ancien modèle, si un enfant range sa chambre et le dit à papa et s’attend à avoir un euro. S’il a plus qu’il ne pensait. Il reçoit une décharge de dopamine « plus un ». S’il a moins que un euros ou rien c’est « -1 » et quand il reçoit ce qu’il attendait la décharge est neutre.
- Dans le nouveau modèle, c’est-à-dire dans cette nouvelle façon de voir le circuit de la récompense ce n’est pas ainsi
- Chaque neurone « pondère » différemment dans la comparaison du résultat
Certains c’est jusqu’ a-10 s’ils ont un résultat en dessous de l’attente ! - Pour certains neurones une expérience en dessous de l’attente il faudra beaucoup plus de « points » pour remonter au dessus de 0. Et de la même façon lorsque l’on reçoit « plus » de satisfaction la pondération augmente beaucoup plus vite.
- Ce n’est donc pas ternaire, c’est asymptotique.
- Cette découverte ne renverse pas la table de ce que l’on sait mais on découvre que c’est plus complexe qu’il y parait. En terme d’apprentissage cela à un impact très important dans notre compréhension du cerveau.
- Par exemple dans la dépression et les troubles bipolaires le circuit de la récompense est très impliqué. Ceux qui ont ces troubles ont un circuit de la récompense qui fonctionne différa ment.
- Cela nous permet de « voir » différemment les troubles et donc dans les années qui viennent de proposer des approches médicamenteuse et thérapeutiques différentes.
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